mercredi 26 février 2014

Préparez l'été et découvrez le TRX RIP TRAINING

Une condition physique au top, un corps tonique et musclé, des abdominaux dessinés, voilà tout un programme pour préparer activement l'été. L'entraînement fonctionnel avec un TRX rip trainer peut vous aider à coup sûr à atteindre vos objectifs. Utilisé par de nombreux sportifs de haut niveau pour son efficacité, le TRX Rip trainer améliore la stabilité dans le centre du corps et le transfert d'énergie entre les différentes chaînes musculaires. Résultat : une augmentation de la force fonctionnelle, un travail intensif du dos, du transverse et des obliques et une diminution significative des risques de blessures. Des séances de 30 mn suffisent à entraîner votre corps et améliorer votre qualité musculaire.
Quels que soient vos objectifs, que vous soyez sportif confirmé ou à la recherche de remise en forme venez découvrir cette nouvelle forme d'entraînement et augmenter vos performances.




lundi 24 février 2014

Marcher nordique même en hiver.

Bonjour à tous,


La marche nordique démarre sa deuxième partie de saison avec un calendrier tourné vers des sorties où la technique sera très présente. Ce sera l'occasion de préparer notre sortie de fin de saison prévue dans le Vercors à l'occasion de l'Euro Nordicwalk : rassemblement européen des marcheurs nordiques du 19 au 22 juin. Nous serons bien une dizaine de pratiquants assidus à partir là bas cette année et représenter la nordic team du piémont lourdais. Notez bien également la séance en nocturne du 22 mars au Pic du Ger, à ne pas rater. Samedi dernier nous étions dans le bois de Lagos près de Coarraze en Béarn, un site que le groupe affectionne particulièrement pour ses pistes et ses chemins agréables à parcourir en nordique bien qu'actuellement le terrain soit plutôt à la boue.
Un grand merci à Patrick pour ses magnifiques photos. 

Si vous souhaitez vous essayer à cette activité, contactez-moi au 06 89 66 87 44 ou par mail : maurice.urban@sfr.fr

mercredi 12 février 2014

Transjurassienne 2014 : une course inoubliable !



Pour tous les fans de nordique, la Transju c'est ni plus ni moins le temps d'un week-end LE grand rendez-vous des fondeurs français et étrangers dans une ambiance Tour de France. Pour ma première participation qui est pour la petite histoire un magnifique cadeau d'anniversaire, je me suis aligné sur le 57 km libre du dimanche matin au départ de la station des Rousses. J'avais seulement huit semaines pour préparer cet événement. il me fallait travailler spécifiquement, retrouver les bonnes sensations sur les skis avec l'objectif de terminer bien sûr mais surtout de me faire plaisir. Ma dernière participation à une course de ski remonte à plus de vingt cinq ans et j'avoue que cela représente pour moi un défi passionnant. Pour m'accompagner dans ce périple il y aura Jean-Luc mon pote de l'armée qui fera sa 12e Transju et qui partira juste devant moi avec Christine, sa femme et Christian un habitué lui aussi avec ses 20 éditions au compteur. C'est toujours plus sympa de pouvoir partager ses impressions même si dans la course on ne fait pas forcément route ensemble.



Ce dimanche 9 février 2014, tout le monde se retrouve sur l'aire de départ, il fait -1°C, il a neigé pendant la nuit juste ce qu'il faut pour effacer les effets de la pluie de ces derniers jours, une météo défavorable qui a imposé aux organisateurs de modifier par endroits le tracé original et éviter les combes gorgées d'eau : résultat un parcours de repli certes moins long mais plus accidenté notamment sur les derniers kilomètres avec de belles bosses et de sublimes passages en forêt. 

En tant que nouveau je prends mon départ en 4e et dernière ligne. Il va y avoir du monde sur ce parcours que je vais découvrir au fil des kilomètres. Quinze minutes après le départ des élites, le coup de pistolet du starter libère les fauves. Autour de moi ça part déjà vite mais attention il reste encore plus de 50 bornes et tout peut arriver. Une courte montée, un virage à gauche et c'est le faux plat descendant jusqu'à Bois d'Amont, 8 km d'une super glisse pour rentrer dans une course qui s'annonce rapide. Je distingue déjà le Risoux et les premières pentes où s'agglutinent les files de skieurs. Il faut donc arriver au plus vite au pied de la grosse difficulté du jour, car je vais devoir attendre patiemment que tout le monde passe le premier mur. Je m'arrête au ravitaillement, enfile rapidement un gobelet de thé chaud et repart pour me retrouver comme prévu quelques centaines de mètres plus loin dans une cohue indescriptible : 10mn à l'arrêt au pied de la bosse sur 2 files pour progresser au mieux en canard. C'est ça aussi le folklore de la Transju ! Ca y est, ouf, je sors de là et je peux continuer à filer dans une montée que je croyais plus difficile. Prendre son rythme, doubler avec tout ce monde, pas si simple. Et c'est le passage au châlet des Ministres après une succession de belles bosses dans une neige fraîche fabuleuse. A ce moment là, je pense aux recommandations de Yann, le moniteur qui m'a en partie accompagné dans ma préparation. Il faut à présent relancer avant la descente sur Bellefontaine, rapide avec pas mal de virages qui ont tendance à se creuser avec les nombreux passages. Ma spatule dans un bourrelet de neige aura raison de ma détermination et c'est la chute inévitable mais sans grande conséquence. Juste le temps de repartir et d'arriver dans la combe où la neige commence à lustrer, une belle bosse et c'est le ravito de Bellefontaine, virage à droite dans la clameur des spectateurs et direction Chapelle des Bois sur les coteaux. Paysage merveilleux entre Doubs et Haut Jura. J'entends quelqu'un qui m'interpelle, c'est Jean-Luc parti cinq minutes avant moi. Nous restons ensemble jusqu'à Chapelle. Je me restaure, une boisson chaude, lui fait réparer son bâton et me voilà reparti. Déjà plus de 30 km dans les jambes. Descentes et montées se succèdent et je skie à présent dans le flot des concurrents partis eux de Lamoura sur les 70 km. Certains accusent sérieusement la distance.


Km 45, ma montre GPS affiche 3h01, ce qui me booste pour les derniers km. 15km/h de moyenne en ayant attendu et été ralenti dans les grandes montées, c'est très encourageant. Voilà Pré Poncet et le dernier ravitaillement, plus que 13 km au panneau, virage à droite et long plat avant de rentrer dans la forêt pour à nouveau une dizaine de km d'un parcours accidenté avec de petites bosses raides qui cassent bien les jambes en fin de course. Passages étroits, impossible de doubler. Pas de risques inutiles si près du but, il faut assurer. Dernier raidillon et je plonge dans la descente vers l'arrivée. Une piste défoncée dans une neige de printemps surprend tout le monde, devant moi ce sont des chutes en séries, ça va vite et je dois vraiment faire attention. J'aborde à présent un long plat et la cloche du dernier kilomètre retentit au passage des coureurs, je pousse alors sur mes bâtons pour relancer dans cette neige lourde. J'entends la clameur du stade d'arrivée de Mouthe, c'est magique, j'essaie de profiter au maximum de ce moment inoubliable. Dernière ligne droite, pas de un, pas de deux, voilà la banderole. Le pari est gagné et plus que ça. 3h20, que du bonheur. Je savoure le moment en pensant déjà l'édition 2015. Et pourquoi pas en mieux ?