dimanche 14 octobre 2012

La marche nordique prend de l'altitude

Bonjour à tous ! Voici quelques infos de marche nordique et plus particulièrement de la dernière sortie qui s'est déroulé en vallée de Castelloubon, près de Lourdes. Matinée exceptionnellement sympathique malgré une météo maussade avec un Montaigu dans le brouillard. Tout le monde a surmonté les 350 m de dénivelé avec le sourire du moins une fois la descente en vue (photo). Après les traditionnelles séances photos, nous avons prolongé cette superbe marche en toute convivialité par un déjeuner à l'auberge de Castelloubon. Nous retrouverons dès samedi prochain un parcours moins accidenté mais tout aussi passionnant sur les hauts du lac de Lourdes. Bravo à ma formidable équipe de passionnés.
Si vous souhaitez marcher nordique, dans la bonne humeur tout en améliorant votre condition physique sur des parcours variés, vous aussi vous pouvez nous rejoindre. 

à bientôt.

mercredi 3 octobre 2012

Boogie-Woogie à Monein

Depuis le 10 septembre, l'Association "MdansC" de Monein a repris possession de la piste de danse pour une nouvelle saison placée sous le signe du Boogie-Woogie et du Swing. Je suis très heureux d'y être le nouvel enseignant et de débuter avec les membres du club une nouvelle aventure. Le boogie et le swing s'inviteront désormais dans ce charmant village béarnais pour le plus grand plaisir des amateurs de ces rythmes des années 40/50. Les cours se déroulent à la salle du Pont Lat tous les mardi entre 19h30 et 21h30. 
Des stages sont déjà programmés lors des soirées dansantes prévues pour ce premier trimestre le samedi 27 octobre et le dimanche 2 décembre.

27 octobre 2012 : stage Rock'n Boogie dance fast (tempos rapides) et jeux de jambes de 19h à 21h suivi de la soirée dansante à 21h30.

à bientôt à tous, keep swingin'

La Team Boogie de Monein

dimanche 1 juillet 2012

Stage fitness d'instructeur Les Mills CX WORX.

La formation d'instructeur Les Mills CX WORX s'est déroulée ce week-end à Pau. Au programme, deux journées d'une rare intensité physique mais oh combien passionnantes grâce notamment au formidable coaching de notre formatrice que je félicite au passage. Je suis à présent instructeur officiel dans cette discipline, ce qui va me permettre en autre de vous parler de core training avec encore plus de précision. 

J'ai abordé dernièrement dans un de mes articles, le principe de force fonctionnelle et les bénéfices d'un training consacré à l'amélioration de la tonicité des chaînes musculaires dans un travail d'intégration, c'est à dire en faisant agir simultanément plusieurs groupes musculaires. Ce nouveau programme d'entraînement, directement inspiré des techniques de coaching, cible principalement les muscles du tronc en répondant aussi bien aux attentes des sportifs que des personnes désireuses d'entretenir leur silhouette et le bon fonctionnement de leur corps dans les gestes du quotidien. 
Des mouvements précis, redoutables d'efficacité, choisis spécifiquement pour leur capacité a développer des qualités de force, de stabilité et de puissance que ce soit en intégration ou en isolation sur les muscles du tronc, font de cours un formidable partenaire d'entraînement. 
Dans le cadre de mes interventions en qualité de coach, ce stage n'a fait que valider à mes yeux l'importance du core training et son implication dans le maintien d'un capital santé optimal pour la plupart d'entre nous. A n'en pas douter et si vous souhaitez essayer un programme de coaching personnalisé, vous retrouverez chez vous la plupart de ces exercices. Ce sera une bonne occasion désormais de voir le travail des abdominaux, des fessiers et du dos, autrement.

à très bientôt,

dimanche 10 juin 2012

En quoi la marche nordique peut-elle venir en aide au traileur.


Cette question pour le moins étonnante mais nullement dénuée de bon sens m'est venue à la suite de remarques persistantes faisant malheureusement parti d'un lieu commun qui vise à faire passer la marche nordique comme un supplétif de la course. Autrement dit, selon certains, "la marche nordique serait au running ce que la trotinette serait au cyclisme", comme me l'a très justement fait remarquer un ami coureur, également conscient des bénéfices du nordic walking.

Notons qu'à la base il s'agit de pratiques différentes difficiles à comparer. La marche nordique est néanmoins un entraînement cardio-vasculaire très efficace qui peut être proposé à une haute intensité de travail, dans un registre d'intervalles training par exemple. N'oublions pas qu'elle a été pendant longtemps un entraînement d'automne pour les compétiteurs de ski de fond.
Pour autant tout oppose le marcheur et le coureur, tant par la capacité à générer de la vitesse, que par la biomécanique de l'activité. La marche nordique se caractérise par un appui talon prédominant suivie d'une impulsion sur l'avant pied d'où une projection vers l'avant aidée en cela par une poussée de bras alternée. Dans la course, seul le travail des jambes assure globalement la production d'énergie, les bras ne jouant qu'un rôle de balancier destiné à entretenir l'inertie du mouvement dans sa partie haute. La pose du pied dans ce cas peut se faire en talon ou en plante selon les coureurs.

Profitons-en pour faire rapidement un point sur la biomécanique de course. Le principe même de la course à pied et de son appui au sol implique 2 phases distinctes : un stockage d'énergie dans les muscles, c'est la mise en tension, suivie d'une restitution de cette même énergie, on parle alors de renvoi ; un peu comme un élastique qui se tend et se détend.

Les coureurs vont alors mettre en pratique ces principes biomécaniques de base selon différentes variations. C'est la raison pour laquelle en fonction de la pose du pied au sol, nous pouvons distinguer dans un premier temps des coureurs de type terrien qui travaillent avec un appui enclenché par le talon pour une foulée plutôt rasante destinée à limiter la phase de suspension du corps et restituer autant que possible l'énergie vers l'avant. L'attitude est fléchie avec une forte tension générée dans les quadriceps d'où une longue production d'énergie au sol. Ce sont des gabarits résistants et à l'aise sur les longues distances. Leur maître mot est l'économie. Contrairement aux apparences, voici déjà une population de coureurs très proches des marcheurs nordiques en terme de biomécanique.
A l'opposé de ces traileurs bien ancrés au sol, nous avons des coureurs de type aérien, évoluant tout en rebonds sur un appui solide en plante, à l'image d'une bille de caoutchouc et qui utilisent leur énergie pour se détendre vers le haut. Certains d'entre eux accentuent légèrement leur inclinaison du buste vers l'avant afin de limiter l'oscillation verticale et économiser aussi de l'énergie. 
Cette classification correspond à des tendances, mais la réalité est plus complexe et dépend entre autre de la nature du terrain et de la longueur de course. Tout le monde sait pertinemment que sur les ultras le type de foulée va évoluer et s'adapter pour passer parfois en plante sur les parties roulantes et les descentes pour revenir en talon dans des passages boueux où la stabilité est essentielle, sans oublier qu'avec la fatigue la foulée se fera d'autant plus rasante et plus lourde. C'est la raison pour laquelle les ultra-traileurs utilisent des bâtons,  parfois sans en exploiter tous les bénéfices.

Après avoir rappelé ces quelques notions de biomécanique tachons à présent de voir dans quelle mesure la technique de marche nordique peut aider le traileur à s'économiser et rendre sa course plus efficiente car pour la plupart des fans de longues distances le principal défi est de terminer le parcours, pour la simple raison que personne n'est à l'abri d'une défaillance sur ce genre d'effort physique.
L'atout principal de la technique nordique est bien entendu l'utilisation de bâtons avec une poussée de bras qui relaie le travail des jambes compte tenu qu'il n'y a pas de suspension complète du corps avec le maintien en permanence d'un pied au sol. c'est la principale différence d'avec le running, celle là même qui en limite la vitesse. Deux cas de figure sont susceptible d'intéresser nos amis ultra-traileurs car je ne parle pas des trails court sur lesquels la vitesse prime.


Dans la pratique, en course :
- La possibilité d'utilisation des bâtons en poussée arrière permet y compris dans les parties raides de réduire la tension musculaire des chaînes dorsales et lombaires par un redressement du buste et une meilleure oxygénation grâce à une amplitude thoracique plus importante.
- Nous avons dit précédemment que les types terriens ont une tendance à fléchir leur posture et raidir de ce fait les chaînes des membres inférieurs afin de produire un appui dynamique. La position du marcheur nordique toujours en appui de talon mais légèrement plus redressé amènera, y compris sur les portions roulantes un relâchement musculaire salvateur tout en maintenant une vitesse intéressante générée avec une bonne utilisation des bâtons.
- Les portions grasses, boueuses et glissantes seront abordées avec plus d'efficacité grâce toujours aux bâtons en compensation de l'instabilité des appuis, un peu comme en ski de fond lorsque la neige molle de fin de saison demande un engagement plus important des bras dans un exercice de résistance de force.
- Enfin les types aériens auront à coeur de soulager leurs mollets en mettant davantage leurs bras à contribution.

A l'entraînement :
- Dans le cadre d'une programmation annuelle, la marche nordique pourra intervenir en phase de récupération afin de diminuer l'impact musculaire de la course et les risques de traumatismes trop récurrents. c'est un excellent exercice qui peut rentrer dans le cadre d'un entraînement croisé au même titre que le VTT.
- Elle peut intervenir dans une préparation physique des chaînes postérieures (dos, triceps, ischios jambiers) avec pour objectif de renforcer la tonicité des muscles de la posture et prévenir ainsi la plupart des accidents musculaires. De plus, le travail abdominal induit par l'action de poussée des bras viendra compléter le renforcement en gainage dynamique des chaînes antérieures du tronc, soit une préparation core training en situation aérobie ou un parfait exemple d'exercice d'intégration totale de renforcement musculaire et de sollicitation cardio-vasculaire.




samedi 9 juin 2012

Il était une fois le Swing. Part 3 : le Boogie-Woogie

Les danses swing, la saga continue avec un style que j'affectionne tout particulièrement car il procure d'extraordinaires sensations tant au niveau de la musique que de la forme d'expression, je vous parle bien sûr de boogie-woogie. 
Toujours enraciné dans le swing mais assez distinct du pur style lindy hop en partie par ses attaches à la musique rock swing plutôt lookée années 50, mais également d'un point de vue technique par sa base en 6 temps, le boogie se caractérise par ses jeux de jambes, ses "flashy steps" et a gardé du swing une certaine "cool attitude".
Une large place est ainsi donnée à l'exubérance des danseurs ainsi qu'à l'interprétation qu'ils peuvent faire de la musique sur laquelle ils évoluent en totale improvisation. Même si le boogie-woogie est pratiqué en compétition, il n'en reste pas moins une danse sociale absolument géniale sur des musiques qui le sont tout autant. Je vous laisse apprécier le talent de William et Maeva, triples champions du monde de la discipline. And one, two, three, four...


dimanche 18 mars 2012

marche nordique en avril, mai et juin.

Les marcheurs nordiques ont désormais depuis septembre dernier leur rendez-vous incontournable tous les samedi matin sur les itinéraires entre Béarn et Haut Adour. Le programme des trois prochains mois comportera son lot de nouveautés dont 2 sorties de randonnée nordique prévues à la journée sur deux samedi de juin aux crêtes du Nistos Cap Nestes et au col du Soulor ; deux magnifiques belvédères et donc deux dates à ne pas manquer. Un supplément de 8€ sera demandé aux participants réguliers, tarif journée pour les extérieurs : 20€/pers.

Bonne marche à tous

La force fonctionnelle ou l'art de l'entraînement utile.

L'entraînement de la force est souvent assimilé et particulièrement réduit à l'augmentation de la masse musculaire. Même si cela est en partie vrai, il n'en reste pas moins que la notion de force revêt d'autres aspects tels que la force explosive, la force absolue, la force endurance, la force vitesse etc... correspondant chacune à des qualités musculaires différentes.
Or la préparation physique moderne a remis au goût du jour un type d'entraînement déjà pratiqué par les athlètes et les gladiateurs dans l'antiquité visant à développer ce que l'on nomme aujourd'hui : la force fonctionnelle.
Elle est relative à son poids de corps et sa particularité n'est autre que sa réelle utilisation dans sa pratique sportive ou encore dans son quotidien. La plupart des sports de combat et de contact nécessitent ce type d'entraînement car le corps est en permanence engagé dans son ensemble utilisant des qualités de force dans un contexte aérobie ou anaérobie du à la pratique même de l'activité.
Les bénéfices sont essentiels et conditionnent :
- une meilleure proprioception
- un meilleur équilibre fonctionnel
- une endurance musculaire à toute épreuve
- un effet sur les muscles du centre du corps : abdominaux, stabilisateurs des hanches et du dos
- une réelle prévention des blessures.

Les méthodes d'entraînement à ce type de force font appel à les connexions existant non seulement entre le muscle et le système nerveux, mais entre les chaînes musculaires elles-mêmes soumises à des contraintes énergétique plus importantes. L'objectif est de rendre le corps capable de réaliser des mouvements composés et donc complets, comme le fait de tirer, de pousser ou de grimper avec une réponse du corps la plus efficiente possible et donc économique.
Dans le cadre d'une préparation physique on parle d'exercices d'intégration à l'inverse des exercices d'isolation qui ne prennent en compte qu'un petit groupe musculaire voire un muscle à la fois.

Les séquences utilisent le poids du corps, du petit matériel (bosu, swiss ball, TRX), certains ateliers de musculation avec charge, le core training, le tout combiné à un travail cardio-respiratoire. Les chaînes musculaires s'habituent à travailler en synergie afin de trouver des réponses aux contraintes extérieures et ensembles, elles en optimisent ainsi le résultat.
Voici une vidéo utilisant TRX qui illustre en partie cette notion de training fonctionnel :




Vous pouvez mettre en place ces exercices dans le cadre d'un programme cohérent et adapté à votre niveau de condition physique avec votre coach sportif par exemple qui sera en mesure de vous amener plus loin dans l'effort, au maximum de vos capacités et en toute sécurité. Il transformera votre entraînement en une véritable expérience avec vous même.