Le printemps est là avec son cortège de bonnes résolutions. Qui n'a pas rêvé d'un corps tonique, d'une silhouette galbée ou tout simplement de se sentir bien dans sa peau, car au delà de l'aspect esthétique, s'agirait-il aussi de la recherche d'un bien-être qui rime avec bien se connaître ?
D'une manière générale, notre tonicité et plus globalement notre forme dépendent de notre capacité à capitaliser et gérer notre énergie dans un contexte très polluant en terme de stress, d'angoisses et de perceptions négatives en tout genre.
Sur le plan physiologique, générer de l'énergie implique d'activer son métabolisme (le métabolisme étant le processus par lequel les mitochondries de nos cellules produisent l'énergie dont notre corps a besoin. Il est représenté par la quantité de Kcal consommée au repos ou à l'effort). Or nous savons que les tissus qui en sont responsables ne sont autres que les muscles, les graisses corporelles jouant quant à elles un rôle de support et de réserve énergétique au travail musculaire.
Avant d'aller plus loin, un petit rappel pour signaler que les graisses ou lipides sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Nous n'avons donc aucun intérêt à vouloir en faire baisser le taux de manière démesurée, ce qui d'ailleurs serait préjudiciable à notre santé et vous allez comprendre pourquoi. Pour information, voici les taux moyens de masse grasse corporelle mesurées par impédencemétrie, principe basé sur la vitesse de conduction d'une impulsion électrique dans le corps.
Ces valeurs ne sont données qu'à titre indicatif, le sportif pouvant présenter des valeurs inférieures à ces taux de référence.
Les apports en graisses alimentaires sont composés d'environ 95% de triglycérides, constituants principaux du tissu adipeux, le cholestérol et les phospholipides ne représentant que 5% du total. Cependant dans le cas où les apports seraient insuffisants, notre corps, par l'intermédiaire du foie, est également en mesure de synthétiser la plupart des matières grasses à l'exception des acides linoléiques et alpha-linoléniques, contenues dans les huiles de colza ou de pépins de raisins et certains poissons.
Ce dont on ne parle pas souvent c'est de préciser que les lipides sous forme de phospholipides sont des molécules très actives dans le fonctionnement des membranes cellulaires dont dépendent la plupart des échanges à l'intérieur de notre corps. Pour un bon équilibre, il faut donc privilégier les sources d'acides gras insaturés souvent d'origine végétale et éviter bien sûr les graisses cachées contenues pour beaucoup dans les produits d'origine industrielle.
Mincir n'est donc pas une démarche sans conséquences. Alors comment faire concrètement pour agir de façon efficace et raisonnée?
Les dernières études en matière de physiologie du sport montrent que même au repos un corps musclé et tonique "brûle" plus de graisses.
Un développement musculaire contrôlé est ainsi utile dans le cadre d'un programme minceur, étonnant non? alors que la plupart des femmes redoutent de se voir "gonfler" dans leur jean préféré. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'entraînement est réalisé avec des charges légères, c'est ce qu'on appelle l'endurance musculaire. Cela n'a rien à voir avec le culturisme qui à pour objectif le volume musculaire à tout prix. Un autre avantage d'avoir une bonne musculature est la protection des articulations, notamment au niveau des membres inférieurs et de la colonne vertébrale.
Optimiser l'utilisation des graisses de notre corps passe donc par la notion de développement de sa masse musculaire maigre afin de stimuler son métabolisme, en parallèle bien entendu à une activité cardio-training régulière plutôt non traumatisante telle que la marche nordique. Enfin il est capital de bien choisir ses apports en graisses et d'apporter par conséquent le meilleur carburant possible à notre organisme.
à très bientôt
